A propos de l'édition du texte
- Foliotage : La partie du manuscrit de la Vallière qui contient Robin et Marion comprend deux foliotages. L'un, en chiffres romains, au centre de la marge supérieure, l'autre, plus récent et situé tout à droite, en chiffres arabes. C'est à ce dernier que les commentateurs se réfèrent généralement et c'est celui que j'adopte (il suffit de lui retrancher 9 pour obtenir le foliotage en chiffres romains). Dans la présente édition, les indications de folios figurent en italique dans la marge de gauche (exceptionnellement entre crochets dans le corps du texte lorsqu'elles ne coïncident pas avec le début d'une ligne). Le texte étant disposé sur deux colonnes, la lettre b désigne le début de la seconde.
- Scènes : Le découpage en scènes est bien sûr arbitraire. Il répond en général à des changements de lieu que rien ne signale expressément dans le manuscrit.
- Vers : Afin de faciliter les comparaisons, je me conforme à la numérotation des vers adoptée par une édition de poche facilement disponible : celle de Dufournet. J'ajoute A devant le numéro pour le Jeu du pèlerin, B pour les interpolations spécifiques au manuscrit de la Vallière et qui sont en général coupées par les éditeurs. Dans le manuscrit, chaque vers occupe en principe une ligne, et il en va de même pour chaque rubrique. Les exceptions sont signalées dans la marge de droite. J'y utilise, ainsi que dans les transcriptions musicales, la barre oblique (/) pour noter les retours à la ligne.
- Ponctuation : Le manuscrit fait usage de deux signes de ponctuation : un point central (·) et un double point (:). Je respecte cette ponctuation et n'introduis aucun signe qui répondrait à des conventions modernes.
- Espacement des mots : Le manuscrit observe un usage qui correspondent grosso modo aux conventions modernes. Lorsque celles-ci requièrent une apostrophe, je l'ajoute. Le manuscrit, lui, joint simplement les deux mots, par exemple : Robins maime. Il suffit donc de la retrancher sans ajouter d'espace pour rétablir la graphie originale. Les exceptions sont signalées dans la marge de droite.
- Majuscules : Chaque ligne du manuscrit commence en principe par une majuscule suivie d'un petit espace que je ne reproduis pas. Pour le reste, je respecte l'usage du manuscrit, notamment pour ce qui est des noms propres, qui ne commencent que rarement par une majuscule.
- Abréviations : Je souligne les lettres qui, dans le manuscrit, font l'objet d'une abréviation.
- Caractères et diacritiques : Le manuscrit ne connaît qu'une seule graphie pour u et v, ainsi que pour i et j. J'adopte ici l'usage moderne. De la même manière, j'ajoute quelques é finaux et quelques trémas signalant des hiatus : ces signes ne figurent pas, bien sûr, dans le manuscrit, mais ils améliorent la lisibilité et ne donnent qu'exceptionnellement lieu à (sur)interprétation. De plus, le texte existant sous forme électronique, les puristes pourront très facilement supprimer de telles « concessions à la modernité » au moyen de quelques opérations de remplacement extrêmement simples.
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