Le domaine abordé ici est trop vaste et, aujourd’hui encore, trop peu exploré pour qu’on puisse espérer en faire facilement le tour. Lorsque, aux questions déjà très ardues ayant trait à la prosodie, c’est-à-dire si l’on veut à la « musique » de la langue, s’ajoutent successivement celles portant sur la structure propre des vers, autrement dit à la métrique, sur la mise en musique de ces mêmes vers, et sur la manière de les dire et les chanter, ou technique oratoire, il faut d’emblée renoncer à rédiger un traité pratique et méthodique. Les chapitres qui suivent, reprenant pour la plupart des articles publiés précédemment, esquissent toutefois un parcours historique qui, des origines de la poésie lyrique au développement du récitatif d’opéra, pourrait contribuer à faire mieux appréhender l’histoire de la mise en musique du français.
Le grand mariage des rimes, sous le regard de Poësie et Musique
Les bigarrures du Seigneur Bénigne : pour une archéologie de la « quantité » syllabique chez Bacilly
Chant, grammaire et prosodie : gros plans sur quelques « bacillismes »
Une technique d’analyse rythmique du vers français par simulation informatique
Récitatif et diction théâtrale : que nous chante l’alexandrin de Quinault-Lully ?