De la dicc̨íon.
Chap. V.
Apręs auoęr expedié lę’ syllabes, il nous faot meintenant poursuyure la dicc̨ion compozée d’un’ ou de pluzieurs syllabes. La dicc̨ion donqes, mot, ou vocable, ęt (come dit Prisc̨ian) la moindre parti’ [p. 19r] ęntier’ ę ęntęndible d’un langaje báty d’ordre.
I’ey dit ęntier’ ę entendible, a la differęnc̨e dęs syllabes d’un vocable polissyllabe : lę’qęlles combien q’ęntieres, ne sont pas toutefoęs ęntęndibles, ę aosi pour c̨ęlles, lę’ qęlles, combien q’ęlles soęt ęntęndibles a part soę, ne sont pas dicc̨íons ęntieres pour le sęns reqis suyuant le bátimęnt de la claoze, tręt, ou propós, come, qant nou’ dizons, Pierr’ ęt aojourdhuy a Paris ęn danjier d’une grand’ ęnuíe : ęn d’ęnúie ne sera pas dicc̨ion, ne víe aosi, par c̨e qe le sęns ne le peut soufrir. No’ poę́tes appellet c̨ete fac̨on de dicc̨ions qi se peuuet separer auęq qelqe sinificac̨íon, equiuoqes.