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métriqueLégende

SÉÔÎME LIX.

ÔDE Monokôle de Daktylikes Èolikes Trimétres
nonkadansés.
X X , - UUý , - UUý , - U X .
 
ÔÎÔ mon Dieu tire moi de mes ennemis : MON DIEU tire mø de mez annemis :
De De ceux qui me courent sus sauve-moi :seus kìþ me kùret sus sôÎve-mø :
HôrHors de ceux qui ne font que mal, ôte moi.s de seus kìÁ ne font ke mal, ôÎte mø.
GarGarde-moi des hommes désireux du sang.de-mø dez omes dezireuÎs du sang.
5
LèsLes voici qui mon âme aguettent cruels : vûsìþ kìÁ mon a^m' agétet kruè^s :
Forts se bandent, et font ligue contre moi,Îrs se bandet, é font lige kontre mø,
NonNon pour aucune offense que j'aie fait, pùr ôkuÂn' ofanse ke j'aìÎeæ fètã,
NonNon pour aucun mien délit, ô Seigneur. pùr ôkun mién délit, ôÎ Siñeur.
SanSans forfaiture faite jamais de moi, fôrfèture fèteã jamès de mø,
10
LaLas, ils m'ont couru sus : équipés se sont.Ês, il m'ont kùru sus : ékipés se sont.
SusSus donc lève-toi de moi au devant. donkes leve-tø de mø ôá devant.
AntEntends donc à mon aide : regarde, vois.an donk a mon éide : regarde, vø.
Toi Dieu des exercites, ô Seigneur : DIEU dès éksèrsitez, ôÎ Siñeur :
Toi Dieu d'Israël, éveille toi DIEU d'Iseraèæl, èvè£e tø
15
PùrPour revoir et juger toute nation : revør é jujér tùte nasìåon :
Ne Ne prends miséricorde de nul méchant.pran mizzerikorde de nul méçant.
ÔáAu soir viennent et vont, et revont guettant : sør viénet é vont, é revont gétant :
KlaClabaudent comme chiens ameutés, courantbôdet kome çiéns amutés, kùrans
LèsLes rues de la ville de çà de là. ru^eæs de la ville desaã delaã.
20
Vois que c'est que de leur bouche : ils bavent : ke s'è^t ke de leur bùcç' : il bavet :
LeuLeurs lévres ce ne sont qu'affilés couteaux.rs léÿvres se ne sont k'afilés kùteôs.
MèsMais qui nous oit ? Sire tu t'en riras ki nùÿs øt ? Sire tu t'an riras
LèsLes moquant et moquant toute nation. mokant é mokant tùte nasìåon.
Il Il est fort ! Je me tiens assuré de toi.è^t fort ! je me tién asuré de tø.
[f° 178 r°]
25
DieDieu seul est ma défense et ma haute tour.u seul è^t ma défans' é ma hôte tùr.
ÔÎÔ mon Dieu ta faveur me devancera. mon DIEU ta faveur me devansera.
Je Je verrai ce que veux de mes ennemis.vèrè se ke veu de mez annemis.
Ne Ne les fais mourir ainsi soudain, de peurlès fè mùrir éinsi sùdéin, depeur
Ke Que mon peuple ne mette en oubli ce fait.mon peuple ne mèt' an ùÂbli se fèt.
30
An En ton peuple abattus vagabonds piteuxton peupl' abatus vagabons piteuÎs
Fè-Fais-les errer espars misérablement,lès èrrér épars mizérablemant,
ÔÎÔ toi notre pavois souverain Seigneur. tø nôÎtre pavø sùveréin Siñeur.
PùrPour l'offense qu'ils ont de la bouche fait, l'ofanse k'il ont de la bùcçe fèt,
PùrPour la fausse parole de leurs lèvres, la fôÎse parôle de leurs léÂvres,
35
PùrPour leur gloire, qu'ils soient attrapés et pris leur gløre, k'i søÎt atrapés é prìîs
ParPar leurs parjurements et méchants propos. leurs parjuremans é méçans propôÎs.
D'iD'ire consume-les, anéantis-les,re konsume-lès, anéæanti-lès,
PùrPour plus n'être du tout, si que tous sachent plus n'è^tre dutùt, Si ke tùs saçet
Ke Que le Dieu de Jacob souverain Seigneurle DIEU de JaÂkôb sùveréin Siñeur
40
JusJusqu'aux bouts de la terre le règne tient.k' ôsã bùsã de la tè^rre le rè^ñe tiént.
ÔáAu soir viennent et vont et revont guettant : sørã viénet é vont é revont gétant :
KlaClabaudent comme chiens ameutés, courantbôÎdet kome çiéns amutés, kùrans
LèsLes rues de la ville de çà de là. ru^eæs de la ville desaã delaã.
BelBélîtrer s'en iront vagabonds esparsìîtrér s'an iront vagabons épars
45
De De quoi manger : et sans se rassasierkø manjér : é san se resazìåér
A kÀ coeur jeun affamés s'en iront coucher.eur jun afamés s'an iront kùçér.
Moi bien aise ta force je chanterai : bién è^ze ta forse je çanterè :
KriCrierai chaque matin ta bénignité,rè ça^ke matin ta beniñité,
PùrPour avoir trouvé en mon adversité avør trùvé an mon avèrsité
50
SùsSous ta grâce ma forteresse et mon recours. ta grase ma fortréÂs' é mon rekùrs.
ÔÎÔ ma force je veux ton honneur sonner, ma forse je veu ton oneur sonér,
ÔÎÔ Dieu, puis que ma forteresse et mon recours DIEU, puis ke ma fortrés' é mon rekùrs
Tu Tu es : puis que tu m'es pitoyable Dieu.ès : puis ke tu m'è^s pitoæiable DIEU.
Mètre : Ce vers est analysé comme un trimètre dactylique éolique. Après deux syllabes libres, on y trouve en effet deux dactyles substituables par des spondées, et un troisième dactyle dont la dernière position est théoriquement indifférente (anceps) mais, en pratique, longue.
Aux vv. 2, 4, 5, 18, 19 21, 42 et 43, une syllabe féminine occupe une position longue. Au v. 11, la correption de devant voyelle initiale n'est pas signalée par un micron.
Aux vv. 20, 34 et 38, la dernière syllabe est féminine.