Du plusqe pęrfęt de l’optatif.

C̨hap. XIX.

L’optatif a vn plusqepęrfęt, formé par le second preterit de l’optatif d’auoęr, auęq le susdit infinitif, come, j’usse u voulęntiers fęt. Nous ęn pourrions bien forjer ęncores vn par le premier preterit : come j’aoroę u voulęntiers fęt, nou’ ne nous eydons toutefoęs gieres d’euz ęn l’optatif.

Ao regard [p. 98r] de c̨eus qi lę’ formet par partic̨ipes auęq le vęrbe substantif, il’ ne sont point ęn vzaje : ę si faot ęntęndre qe l’infinitif eté, qi y seroęt allors nec̨essę́re, ne se ręncontre jamęs gouuęrnant le partic̨ipe allé, ne auant venu, ne c̨hu : nou’ dizons bien j’ey eté mort : ę non pas j’ey eté allé, ne j’ey eté venu : ne par conseqęnc̨e j’aroę eté voulęntiers allé, ne venu, ne jusse eté voulęntiers allé, ou venu : la ou nou’ pourrions bien dire j’aoroę eté, ou j’usse eté voulęntiers mort, pour lę’qęlles fac̨ons de parler nous ęn auon’ d’aotres melłeures : combien q’il ne lę’ faot pourtant rejetter, puis q’ęlles ne sont pas incongrúes. Nou’ dirion’ bien de vrey plus elegammęnt je fusse lors voulęntiers mort, ou jusse voulu lors ętre mort.