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métriqueLégende

SÉÔÎME ,XIIII.

ÔDE Monokôle de Antispastikes Tétramétres kadansés.
- U - U , U - U - , - U - U , U - X.
 
AN En son âme le sot méchant pense qu'il n'y a nul DieuSON a^me le sot méçant panse k'il n'i a nul DIEU
TùtTout le monde se lâche à mal, exécrable débauché. le monde se la^ç' a mal, éxékrable débôçé.
On On ne trouve qui ait de bien faire nulle volonté.ne treuve ki ètã de bién fère nulle vùlonté.
DIEDieu regarde du haut du ciel entre les hommes en bas,U regarde du hôt du siél antre lès omes anbas,
5
Si Si se montre qui serve Dieu le craignant et connaissant.se montre kìÁ sèrve DIEU leÿ kréñant é konøssant.
TùsTous se sont avoyés à mal : tous se sont appuantis. se sont avoÂiés a mal : tùs se sont aÂpuantis.
Il Il ne trouve qui ait de bien faire nulle volonté.ne treuve ki ètã de bien fère nulle vùlonté.
L'iL'ignorance de ces méchants peut elle être si grande ?ñoranse de sès méçans peut éÂl' è^tre si grande ?   Â
[f° 135 r°]
ParPar mégarde le peuple mien mangent-ils comme leur pain, mégarde le peuple mién manjet-il kome leur péin,
10
SanSans avoir ne l'honneur de Dieu, ni la crainte devant eux ?s avør ne l'oneur de DIEU, nìþ la kréinte devant eus ?
EusEux trèstous de soudain effroi tomberont tout éperdus. tretùs de sùdéin éfrø tunberont tùtépèrdus.
DIEDieu sera de la race des bons le juste protecteur.U sera de la rasse dès bons le juste protékteur.
VùsVous moquez de l'homme affligé par ce qu'il se fie en Dieu. mokés de l'om' aÿflijé par se k'il se fìË' an DIEU.
ÔÊOh que Dieu de Sion voulût l'Israélite sauver ! ke DIEU de Sìåon vùlu^t l'Israèælite sôÎvér !
15
KanQuand le peuple il aura tiré hors de si dure prison,d le peuplɇ il ara tiré hôrs de sìþ duÂre prizon,
TùtTout Jacob s'en allègrera : Israël s'en égaiera. JaÂkôb s'an alègrera : Israèæl s'an égèra.
Mètre : Baïf analyse ce vers tout d'abord comme des trochaïques mêlés par kontrariété, appellation qu'il biffe pour la remplacer par celle d'antispastiques. Il s'agit de tétramètres cadencés. On n'y trouve pas l'antispaste sous sa forme pure : plus que l'alternance iambe-trochée, c'est ici l'alternance double trochée-double iambe qui est considérée comme antispastique.
Au v. 5, une syllabe féminine occupe une position longue. Au v. 8, la dernière syllabe est féminine, avec « silence » compensatoire. Au v. 13, la correption de fìË' n'est pas indiquée par un micron, mais l'accent aigu, en lieu et place du circonflexe qu'on attendrait, remplit probablement cet office.

Variantes et remarques :
Dans l'explicitation du schéma métrique, on lisait probablement, dans un premier temps : Ôde Monokôle de Trokhaìåkes Tétramétres mèllés par kontrarìåété.
v. 2 : présence du caractère x.