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SÉÔÎME ,XXII.

ÔDE Trikôle d'Antispastikes fôrs un
monométre spondaìåke, - - - - .
Le I. dimétre nonkadansé,
- - - U , U - U X .
Le II. dimétre nonkadansé.
U - - U , U - U X.
Le III. dimétre nonkadansé
U U - - , U - - U .
 
MOMon Dieu ! Mon Dieu !N DIEU ! MON DIEU !
[f° 143 r°]
PÙRPour quoi m'as-tu abandonné ? Kú m'a^s-tu abandoné ?
T'T'éloignes-tu de mon salut,élûñes-tu de mon salut,
KoComme abhorrant ma complainte ?mɇ abôrrant ma konpléinte ?
5
MonMon Dieu, tant je t'ai invoqué DIEU, tant je t'èã invoké
DeDe jour, mais tu ne m'as ouï, jùr, mès tu ne m'a^s ùìå,
NeNe répondu : de nuit même, reponduÿ : De nuit mè^me,
MonMon Dieu, tant je t'ai invoqué DIEU, tant je t'èã invoké
KrCriant, mais tu ne m'as ouï,ìåant, mès tu ne m'a^s ùìå,
10
NiNi apaisé ma complainte. apèzé ma konpléinte.
ÔÎÔ toi saint, qui demeure saint, tø séint, kìÁ demeure séint,
L'L'honneur seul de ton Israël,oneur seul de ton Israæèl,
É Et le vrai los, et sa gloire,le vrè lôs, é saÿ gløre,
NôsNos ancêtres ayant jadis ansè^tres aæians jadis
15
Tout espoir et fiance à toi,t éspør é fìåansɇ a tø,
UrEurent aussi délivrance.et ôssìþ délivranse.
LeuLeurs cris t'adressèrent souvent,rs kris t'adreséret sùvant,
[f° 143 v°]
Délivrés furent au besoin,livrés furet ôá bezûiñ,
É Et de leur foi n'avaient honte.de leur fø n'avøÎt honte.
20
Un Un ver suis, homme plus ne suis :vèrã suis, ome plus ne suis :
LeLe mépris des hommes je suis, mépris des omes je suis,
DuDu menu peuple risée. menuÿ peuple rizzé^eæ.
GôdGaudi suis, et quiconque me voitìþ suis, é kikonk me vøt
LaLa moue en se moquant me fait : mù^ɇ an se mokant me fètã :
25
HoHoche le front : me reproche.çe leÿ front : me reÿprôçe.
Il Il s'est tout donné au Seigneur !s'è^t tùt doné ôá Siñeur !
S'S'il est tant favori de lui,il è^t tant favorìþ de lui,
KeQue ne sent il sa puissance ? ne sant il sa puissanse ?
MèsMais si m'as tu tiré dehors si m'as tu tiré dehôrs
30
DuDu ventre à ma mère, ô Seigneur, vantrɇ aÿ ma mérɇ, ôÎ Siñeur,
M'M'avouant dès la mamelle.avùant dès la manmèle.
AnfEnfanté je ne fus si tôtanté je ne fuÿ sìÁ tôÎt
KeQue tu pris de ma garde soin tuÿ pris de ma garde sûiñ
KoComme mon Dieu. Depuis l'heureme mon DIEU. Depuis l'eure
35
An En toi seul me fier j'appris.tø seul me fìåér j'aprin.
DeDe moi donc ne t'éloigne pas : mø donk ne t'élûñe pas :
JeJe me vois clos de détresse, me vø klôs de détrèsse,
SanSans voir qui coure à mon secours.s vør kìþ kùrɇ a mon sekùrs.
ToTaureaux gras de Basan, et forts,reôs gra^s de Basan, é fôrs,
40
MeMe courent sus, et m'enferment. kùret sus, é m'anfèrmet.
LèsLes voici, comme des lions, vøsìþ, kome dès lìåons,
[f° 144 r°]
LaLa gueule à dévorer béant, geulɇ aÿ dévorér béæant,
RuRugissant contre leur proie.jisans kontre leur prøìÎeæ.
MonMon corps fond s'égouttant en eau : kôrs fond s'égùtant an eô :
45
MeMes os sont dénoués du joint :s ôs sont dénùés du jûint :
É Et le coeur dans ma poitrinele keur dan ma pûtrinne
FonFond ainsi que cire au soleil :d éinsin ke sìÁrɇ ôá solè£ :
KoComme un test mon humeur séchantmɇ un tè^t mon umeur séçant
LaLa vigueur m'ôte des veines. vigeur m'ôÎte dès véines.
50
MonMon gosier à ma langue tient gôziér a ma lange tiént
DeDe détresse. Tu m'as réduit détrèsse. Tu m'as réduit
DeDe la mort en la poussière. la môrt an la pùssiére.
LèsLes chiens sont tout à l'environ çiéns sont tùtalanviron
MeMe cernant : de méchants émus sèrnans : De méçans émus
55
JeJe vois un ost qui m'enserre, vø un ôÎt kìÁ m'ansèrre,
PùrPour m'enfoncer et pieds et mains. m'anfonsér é piés é méins.
DeDe mes os je ferais le jet. mès ôs je ferø le jètã.
DeDe me voir pauvre ils ont joie. me vør pôÎvrɇ il ont jøìÎeæ.
Même entre eux ma dépouille ils ontÎmɇ antrɇ eus ma dépù££ɇ il ont
60
Départie, et jeté le sortpartìîɇ, é jeté le sôrt
AÀ qui ma robe doit être.À ki maÿ rôbe døtã è^tre.
MonMon Seigneur ne t'éloigne pas. séiñeur ne t'élûñe pas.
MaMa vertu diligente toi, vèrtu dilijante tø,
É Et me viens ton secours livrer.me vién ton sekùrs lìþvréÂr.
65
DIEDieu, du glaive délivre moi.U, duÿ glè^ve délivre mø.
[f° 144 v°]
MaMa vie ôte devant le chien, vìîɇ ôÎte devant le çién,
É Et garantis ma chère âme.garantìþ ma çiérɇ a^me.
DèsDes grands crocs du lion cruel, grans krôsã du lìåon kruèl,
É Et des cornes à ces licorsdès kornes a sès likôrs
70
DoDonne moi tôt délivrance.ne mø tôÎt délivranse.
AÿÀ tous mes frères appelés, tùs mès fréres appelés,
KiQui ensemble s'amasseront ansanble s'amasseront
DeDe ta grandeur ferai fête. ta grandeur ferè fè^te.
ÔÎÔ vous qui le Seigneur craignez, vùs kìþ le siñeur kréñés,
75
Louez-le : ô du bon Israëlés-lɇ : ôÎ du bon Israæèl
Toute la race, chantez-le.te laÿ rasse, chantés-le.
ÇanChantez-le ô l'amiable sangtés-lɇ ôÎ l'amiable sang
DeDe Jacob le père ancien, Jaÿkôb le pérɇ ansìåén,
É Et le servez en humblesse :le sèrvés an unblésse :
80
LuiLui, qui d'un homme souffreteux, kìþ d'uÿn ome sùfreteus
LaLa détresse n'abhorre pas, détrèsse n'abôrre pas,
NeNe dédaignant son oppresse. dedéiñant son ôprèsse.
SèsSes yeux il ne détourne point ieus il ne detùrne pûint
DeDe lui : mais, s'il en est requis, lui : mès, s'il an è^t rekis,
85
SaSa clameur doux il exauce. klameur dùs il ékzôÎsse.
L'oL'objet seul de louange m'es,bjèt seul de lùanje m'è^s,
É Et ton los publier je veuxton lôs publìåér je veu
AÀ la plus grande assemblée.À la plus grandɇ asanblé^eæ.
MèsMes voeux publiquement feront, veus publikemant feront,
90
DeDevant ceux qui te font honneur,vant seus kìÁ te font oneur,
DeDe ta bonté témoignage. ta bonté témûñaje.
LèsLes humbles, qui seront repus unbles, kìÁ seront repus
[f° 145 r°]
É Et soûlés, te louangeront,sùlés, te lùanjeront,
TeTe célébrant de beaux hymnes. sélébrans de beôs innes.
95
AÿÀ tous ceux qui t'iront quérant tùs seus kìÁ t'iront kerant
LeLe coeur vivifier feras, keur vivvifìåér feras,
AÀ jamais plein de grand joie.Àjamès pléin de gran jøìÎeæ.
TùsTous les bouts de la terre auront lès bùs de la tèrrɇ aront
KoConnaissance de son pouvoir,nøsanse de son pùvør,
100
SeSe venant au Seigneur rendre. venans ôá Siñeur randre.
TùsTous peuples, toute nation peuples, tùte nasìåon
AvAvec leurs familles, devantèk leurs fami£es, devant
TaTa face iront se prosterner fasɇ ìþront se prostèrnéÂr   Â
ÔáAu Seigneur le royaume dû Séiñeur le réæôÎme du
105
ApAppartient : toute nation,artiént : tùte nasìåon,
KoComme sienne, il seigneurise.me siénɇ, il siñeurìîze.
TùsTous les gras de la terre, tous lès gras de la tèrre, tùs
LeLe viendront adorer : trèstous viéndront adorér : tretùs
SaSacrifieront : feront fêtes.krifìþront : feront fè^tes.
110
TùsTous ceux là que la poudre attend, seus laÿ ke la pù^drɇ atand,
KQui leur âme ne garderont,ìý leur a^me ne garderont,
FlFléchiront leurs genoux humbles.éçiront leurs jenùs hunbles.
ÔáAu Seigneur, la semence d'eux, Séiñeur, la semanse d'eus,
KQui naîtra, toute serviraìý nètra, tùte sèrvira
115
S'S'avouant pour la gent sienne.avùant pùr la jant siéne.
Il Ils naîtront : ils annonceront,nèÿtront : il anonseront,
A À tous ceux qui seront après,tùs seus ki seront après,
LaLa faveur qu'il m'a montrée. faveur k'il m'a montré^eæ.
Mètre : Antispastique. Le premier vers est, par exception, un monomètre spondaïque. Ensuite, strophe de 3 dimètres non-cadencés différents, fondés sur l'antispaste, et dont le premier est un glyconique. Le premier mètre du second vers est pur, ainsi que le second du troisième vers, ce qui permet à Baïf, fait très rare, de placer de manière régulière des mots à finale féminine en fin de vers.
Aux vv. 3, 17, 21, 40, 92, 101 et 102, une syllabe féminine occupe une position longue. Au vers 25, une syllabe féminine et une syllabe contenant un e féminin occupent des positions longues. Au v. 55, la correption de n'est pas signalée par un micron.
Aux vv. 111 et 114, on n'attendrait pas de macron sur ki, la position étant dans les deux cas brève.

Variantes et remarques :
v. 22 : dans rizzé^eæ, le second z est ajouté au-dessus du mot.