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métriqueLégende

SÉÔÎME XXXVI.

ÔDE Tetrakôle, le I. prosodiake iônike
du majeur, é korìåanbike dimétre nonkadansé.
- - U U , - U U - ,
Le II, daktylìåanbike asynartète de
pénthèmiméres.
- U U , - U U , - , - - U - , - , - U U , - U U , - .
Le III, ìåanbedaktylik asynartète de pénthèmimeres.
- - U - , - , - U U , - U U , - ,
Le IIII , Anapèstotrokaìåk asynartète de
tetramétre kùrkadansé.
U - U U - , U U - , - , - U - U , - X .
 
ÔáAu coeur me revient et me dit keur me reviént é me dit
[f° 158 r°]
L'L'impiété du méchant : devant ses yeux n'est aucune crainte de Dieu.inpìåété du méçant : Devant sez ieus n'è^t ôkuÂne kréinte de Dieu.
Mais il se blandit en sa maligne façon.s il se blandìît an sa malìþñe fason.
IlIl hait et déteste la vertu, tant qu'il est détesté. hètã é détéste la vèrtu, tant k'il è^t détésté.
5
LèsLes mots de sa bouche ne sont môsã de sa bùcçe ne sont
RiRien que méchance et barat. Désiste d'apprendre à faire bien et le fuit.én ke méçans' é barat . déziste d'aprandr' aÿ fére bién é le fuit.
ÔAu lit se couchant il ne repense que mal :á lit se kùcçant il ne repanse ke mal :
É Et suit le chemin qui ne vaut rien : point ne hait le forfait.suit le çemin kìÁ ne vôÎt rién : pûint ne hètã le fôrfèt.
ÔsAux cieux ta clémence s'étend :á sìeuÎs ta klémanse s'étand :
10
SSire ta foi véritable est jusques aux cieux. Sire ta droiture c'estìýre ta føá véritablɇ è^t juskez ôsã sìeuÎs. Sìþre ta drøture s'è^t
Des monts la hauteur. C'est tout abîme profonds mons la hôteur . S'è^t tùt abìîme profond
DeDe ta pourvoyance, qui nourrit et l'homme et le bétail. taÿ prùvoæianse, kìÁ nùrrìît è l'om' è le bèta£.
ÔÎÔ Dieu que ta grâce et faveur DIEU ke ta gras' é faveur
ÈEst et de marque et de prix ! Dessous tes ailes fils des humains retirésÎt é de mark' é de pris ! Desùs tez èles fìîs dez uméins retirés
15
A À l'ombre attendront : puis enivrés ils serontl'onbr' atandront : puis anìÁvrés ìÁ seront
DuDu bien de ta maison, et gorgés d'un courant de plaisirs. bién de ta mèzon, é gorjés dun kùrant de plèzirs.
SùrSurgeon de la vie tu es :jon de la vìîeæ tu è^s :
[f° 158 v°]
NNotre lumière tu es. épands ta bonté sur qui te sert et connaît.ôÎtre lumiére tu è^s . épan ta bonté sur kìÁ te sèrtã é konøt.
ÔAux gens de coeur droit juste ta justice étends.sá jans de keur drøtã juste ta justis' étan.
20
LeLe pied du félon ne se rue contre moi par orgueil : pié du felon ne se ru^eæ   Â kontre møã par orgeu£ :
DèsDes gens dévoyés et malins jans devoæiés é malins
PoPoint ne m'ébranle la main. Tous ceux qui font mal sont déjetés et chassés.éint ne m'ébranle la méin. Tùs seus kìÁ font mal sont déjetés é çasés.
IlIls sont repoussés où me voulaient rejeter. sont repùssés ùÿ me vùløÎt rejetér.
I Ils sont tout à plat bouleversés, à jamais atterrés.sont tùtaplat bùlevèrsés, ajjamès aÂtèrrés.
Mètre : Strophe de quatre vers complexes. Le premier est un prosodiaque (cf. ps. 30), décomposé en un ionique du majeur et un choriambe, le deuxième un asynartète dans lequel se succèdent un penthémimère dactylique, un penthémimère iambique et un second penthémimère dactylique (cf. ps. 28), le troisième un asynartète associant un penthémimère iambique et un penthémimère dactylique, soit un iambélégiaque, le dernier un asynartète associant un tronçon anapestique et un dimètre trochaïque court-cadencé (cf. ps. 28).
Au v. 14, une syllabe féminine occupe une position longue. Au v. 20, à la jonction des deux composants de l'asynartète, on a une syllabe féminine avec « silence » compensatoire.