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métriqueLégende

SÉÔME .XIIII.

An En son âme le sot méchant pense qu'il n'y a nul Dieu.son a^me le sôtã méçant panse k'il n'i a nul Diö.
TùtTout le monde se lâche à mal exécrable débauché. le monde se la^ç' aã mal égzékrable débôçé.
On On ne trouve qui ait de bien faire nulle volonté.ne tröve ki ètã de bién fère nulle vùlonté.
DiDieu regarde du haut du ciel entre les hommes en bas,ö regarde du hôÎt du siél antre lèz omez anbas,
5
PùrPour trouver qui connaisse Dieu, ou qui l'aille recherchant. trùvér ki konøsse Diö, ùÿ kìÁ l'a££e reçèrçant.
TùsTous se sont avoyés à mal : tous se sont appuantis : se sont avoiés a mal : Tùs se sont apuantis :
Il Il ne trouve qui ait de bien faire nulle volonté.ne tröve ki ètã de biénfère nulle vùlonté.
ÈsEst-ce faute d'avoir connu qu'ils se perdent en erreur ?se fôÎte d'avør konu k'il se pèrdet an èrrör ?
Lè_Les méchants tous le-peuple mien mangent ainsi que leur pain ; méçans tùle-pöple mién manjet éinsi ke lör péin ;
10
SanSans avoir ne l'honneur de Dieu ni la crainte devant eux.z avør ne l'onör de Diö nìþ la kréinte davant ös.
LaLà trèstous de soudain effroi tomberont tout éperdus.á tretùs de sùdéin éfrø tunberont tùt épèrdus.
[f° 10 r°]
An En la race du bien vivant, Dieu y est et s'y tiendra.la rasse du bién vivant, Diö i è^t é s'i tiéndra.
VùsVous moquez du bon affligé par ce qu'il se fie en Dieu. mokés du bon aflijé par se k'il se fìË' an Diö.
ÔOh que Dieu de Sion voulût l'Israélite sauver !Ê ke Diö de Sion vùlu^t L'Israèlite sôvér !
15
KanQuand le peuple il aurait tiré hors de tant dure prison,d le pöpl' il arøt tiré hôÎrs de tant dure prizon,
JaJacob en recevrait soulas, Israël s'en égaierait.ýkop an resevrøt sùlas, Israèæl s'an égè^røt.
Mètre : Baïf (psautier A) analyse ce vers tout d'abord comme des trochaïques mêlés par kontrariété, appellation qu'il biffe pour la remplacer par celle d'antispastiques. Il s'agit de tétramètres cadencés. On n'y trouve pas l'antispaste sous sa forme pure : plus que l'alternance iambe-trochée, c'est ici l'alternance double trochée-double iambe qui est considérée comme antispastique.
Au v.13, dans le mot fìË', l'accent aigu, en lieu et place du circonflexe qu'on attendrait, indique probablement que cette syllabe doit ici être considérée comme brève dans le contexte de l'hiatus.

Variantes et remarques :
v. 9 : Pâté après . tù le est réuni par une marque de liaison.