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métriqueLégende

SÉÔME .XXXIX.

J'ÈJ'ai dit et conclus, ce chemin je tiendrai DIT éÿ konklu, Se çemin je tiéndrè
Pour ne point fourcher de ma langue parlant :r ne pûint fùrçér de ma lange parlant :
ÉEt ma bouche, ayant le malin devant moi,ý ma bùÿç', èiant le malin davant mø,
AEn bride tiendrai.n bride tiéndrè.
5
Fait muet longtemps le silence gardai :tá muèætã lontans le silanse gardè :
VoVoire m'engardais à propos, de lâcherère m'angardøz apropôs, de la^çér
Pour le bien un mot : ma douleur cependantr le bién un môt : Ma dùlör sepandant
âpre se troublait.AÎpre se trùbløt.
ÔáAu dedans mon coeur s'étouffait échauffé : dedans mon kör s'étùføt éçôfé :
10
MuMurmurant dans moi bouillonnait mon ardeur.rmurant dan mø bù£onøt mon ardör.
AÀ ma langue alors, ne pouvant la dompter,ý ma lang' allôrs, ne pùvant la dontér,
LLa bride lâchai.aÿ bride la^çè.
AssAssavoir fais moi ma fin, ô Seigneur Dieu :avør fè^_mø ma fin, ôÎ Siñör Diö :
MoMontre-moi l'arrêt et le taux de mes jours,ntre-mø l'arrè^t é le tôÎ de mè_ jùrs,
15
Pour savoir quel temps vivoter me faudrar savør kèl tans vivotér me fôdra
DDans cette langueur.ans séte langör.
DonDonc tu as mes ans mesurés sur un dour ?k tu as mèz ans mezurés sur un Dùr ?
[f° 31 v°]
Tout le temps fuyard de mon âge n'est rien :t le tans fuiard de mon a^je n'è_ rién :
NoNon ce n'est rien rien de mon âge comptén se n'è^_ rién rién de mon a^je konté
20
MManque devant toi.anke davant tø.
An En tout et par tout l'homme faible n'est rien,tùt éÿ par tùt l'ome føble n'è^_ rién,
ÔAu décours glissant de ce vivre mortel,á dekùrs glisant de se vivre môrtèl,
Quelque fort qu'il semble en état le plus sûrlke fôrt k'il sanbl' an état le plus sör
FFerme se fonder.èrme se fondér.
25
Il Il ne suit rien qu'ombre : en image fait tout :ne suit rién k'onbr' : an imaje fètã tùt :
IlIl tracasse en vain, et se brouille toujours : trakaÌss' an véin, é se brù££e tùÿjùrs :
Met le bien sur bien : et ne sait qui viendratã le bién sur bién : é ne sètã ki viéndra
MMaître le serrer.è^tre le sèrrér.
K'Qu'est-ce plus Seigneur que j'attends ? Mon espoirèÎs-se plus Séiñör ke j'atan ? Mon éspør
30
Certes est en toi : tire-moi délivrértez è^t an tø : Tire-mø délìþvré
Hors de mes forfaits : ne me fais de ces fousrs de mè_fôrfèsã : Ne me fèã de sèã_fù^s
être la risée.ÈÎtre la rizzé^'.
SanSans la bouche ouvrir tout muet je restai,s la bùÿç' ùvrir tùmuètã je réstè,
ÉEt ce fut ton fait. Lève donc de-sur moiý se fut ton fèt. Leve donk de-sur mø
35
ToTon fouet. Des coups de ta main travaillé,n fùètã. Dè_kù^s de ta méin trava££é,
FFaible je transis.øble je transìî.
S'iS'il te plaît tancer l'homme pour son erreur,l te plè^t tansér l'ome pùr son èrrör,
ÉiAinsi qu'un ver ronge où il est, le gâtant,nsi k'un vèrã ronj' ùÂ il è^t, le ga^tant,
Tout ce qui plus est désirable dans luit se kìþ plus è^t dezirable dan lui
40
FFondre soudain fais.ondre sùdéin fèsã.
S'C'est abus pour vrai des humains trèstous vains !èÎt abus pùrvrè dez uméins tretùÿ_véins !
úOis Seigneur mon cri : des oreilles entends Siñör mon kri : dez orè£ez antan
MaMa clameur. Aux pleurs que je vais répandant klamör. ôá_ plörs ke je va^ répandant
NNon ne te tais pas.on ne te tè^_pas.
45
KarCar je suis passant comme mes devanciers, je suis passant kome mè_ davansiérs,
[f° 32 r°]
ÖsEux trèstous passant pèlerins devant toi. tretùs passans pélerins davant tø.
Laisse-moi renforcer avant que partirsse-mø ranfôrsér avant ke partir
PPour ne venir plus.ùr ne venir plus.
Mètre : Strophe saphique.