Mètre :
Les quatre vers de ce psaume ne se laissent pas facilement analyser. On peut compendre le premier comme un dimètre formé
d'un double iambe suivi d'un choriambe, le second comme un trimètre antispastique cadencé, faisant alterner des doubles iambes avec des doubles trochées (cf. ps. 14). Le troisième se laisse analyser comme un penthémimère iambique et le dernier comme un
tétramètre crétique. Toute cette analyse est bien sûr sujette à caution, car tout recoupement est impossible, mais elle
est corroborée par Mersenne (Quaestiones, p. 149), pour qui le premier vers est un
choriambicus dimeter acatalecticus, le deuxième un
iambico-trochaicus trimeter catalecticus, le troisième un
iambicus monometer
hypercatalecticus et le dernier un
paeonicus tetrameter acatalecticus.