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métriqueLégende

SÉÔME .CXLIIII.

ÇANChanter faut le Seigneur mon valeureux pouvoir :TÉR fôÎt le Siñör mon valurös pùvør :
Ki Qui mes mains façonnées à la bataille duit :mè_ méins fasoné^s aÿ la bata££e duit :
Mè_Mes doigts fait à la guerre. Et ma faveur il est, døs fètã aã la gèrr' . Éÿ ma favör il è^t,
ÉEt mon fort, et ma sauveté.ý mon fôrt, é ma sôveté.
5
É sEt c'est mon délivreur pour moi : et mon pavois.'è^t mon délìÁvrör pùr møÀ : é mon pavø.
É sEt sur lui je me fie, lui qui le peuple mienur lui je me fìî, lui ki le pöple mién
Sous moi range. Seigneur, qu'est ce de l'homme, que l'asý_ mø ranje . Siñör, k'è^_se de l'om, ke l'as
BiBien daigné le connaître lui ?én déiñé le konøÎtre lui ?
K'Qu'est son fils, qu'il te plaît sur lui avoir égard ?èÎt son fis, k'i te plè^t sur luìÀ avør égart ?
10
L'oL'homme c'est rien. Ce qu'il vit, ainsi que l'ombre fuit.m' s'è^t rién . se k'i vit, éinsi ke l'onbre fuit.
TèsTes cieux cale Seigneur, viens dévaler cà-bas. siös kaÿle Siñör, vién dévalér sabas.
FiFiers les monts : fumeront férus.ér lès mons : fumeront férus.
FùdFoudroie-les de ta foudre horrible : écarte-les.røÎ-lès de ta fù^dr' ôrrìÁbl' : ékarte-lès.
Tè_Tes traits darde sur eux. Brise, fracasse-les. trèsã darde sur ös . Brìîze, frakasse-lès.
15
DanD'en haut lance ta main. Garde-moi, ôte-moi,hôÎt lanse ta méin. Garde-møÀ-, ôÎte-mø,
Des grands flots. De la fière main_ grans flôs . De la fiére méin
DèzDes enfants dépravés des mécréants cruels, anfans dépravés dè_ mékréans krué^s,
[f° 116 r°]
DonDont la bouche toujours parle de fausseté :t la bùçe tùÂjùrs parle de fôsseté :
DonDont la dextre toujours exécutant le mal,t la dè^tre tùjùrs éksékutant le mal,
20
ÈEst la dextre de fausseté.Ît la dè^tre de fôsseté.
ÔÎÔ Dieu, quelque nouveau chant je te chanterai : Diö, kèlke nùveô çant je te çanterè :
SurSur les harpes et luths chants non-ouïs dirai : lè^_ harpez é lus çans non-ùìås dirè :
S'C'est des rois le secours : lui tire sauf DavidèÎt dès Røs le sekùrs : lui tìÁre sôÎf DaÂvid
SoSon servant de l'épée, qui tue.n sèrvant de l'épé^, ki tu^.
25
Sauve moi de la main des mécréants cruels,Îve mø de la méin dè_ mékréans kruæè^s,
DonDont la bouche toujours parle de fausseté :t la bùçe tùjùrs parle de fôÎsseté :
DonDont la dextre toujours exécutant le mal,t la dè^tre tùjùrs éksékutant le mal,
ÈEst la dextre de fausseté.Ît la dè^tre de fôsseté.
Nos fils soient profitant, ainsi que jeune plantÎ_ fìîs søÎt profitans, éinsi ke jöne plant
30
Ki Qui croît en sa vigueur : nos filles ainsi soient,krøÎt an sa vigör : Nô_ fi£ez éinsi søÎt,
K'oQu'on voit dans le palais les ciselés piliersn vøt dan_ le palès lès sizelés piliérs
D'D'un bel art façonnés et mis.un bèl arÄt fasonés é mìîs.
É nEt nos pleins magasins fournissent fruits diversô_ pléins magazins fùrnisetÄ fruis divèrs
Dè_Des vieux jusqu'aux nouveaux. Les mères des brebis, viös jusk'oã nùveôs . Lè_ méresÄ dè_ brebis,
35
PöpPeuplant notre bétail, agnellent par milliers,lant nôÎtre béta£, éiñéletÄ paÿr miliérs,
AnEn nos bordes à dix milliers. nô_ bôrdez a dìþ_ miliérs.
SoSoient nos boeufs à la peine accoutumés et forts :èÎt nô_ bös a la péin' aÿkùtumés é fôrs :
RiéRien n'y puisse déchoir : rien égaré n'y soit.n n'i puisse déçør : rién égaré n'i søtã.
NulNuls plaintifs douloureux, pleurs ni laments piteuxs pléintìîs dùlùrö^s, plörs nìÁ lamans pitö^s
40
PaPar nos rues ne seront ouïs.r nôÎ_ ru^s ne seront ùìås.
ÖrHeureuse est celle gent en qui se trouveraöÎz' è^t séle jant an ki se trövera
AssAssemblé ce bon heur tel que l'avez ouï :anblé se bon ör tèl ke l'avés ùìå :
ÖrHeureuse est celle gent en qui le vrai SeigneuröÎz' è^t séle jant an ki le vrè Siñör
Pour son Dieu reconnu sera.r son Diö rekonuÿ sera. ·><·
Mètre : Strophe asclépiade A.
v. 25 : la deuxième syllabe n'entre pas dans le schéma strict de l'asclépiade.