retour
virga
avance
DICTIONNAIRE
rubriqueJean-Antoine de Baïf
rubriqueAvertissement
rubriqueIntroduction
rubriquePsautier 1573
rubriqueLivre I
rubriqueLivre II
rubriqueLivre III
rubriqueLivre IV
rubriqueLivre V
rubriquePsaume 107
rubriquePsaume 108
rubriquePsaume 109
rubriquePsaume 110
rubriquePsaume 111
rubriquePsaume 112
rubriquePsaume 113
rubriquePsaume 114
rubriquePsaume 115
rubriquePsaume 116
rubriquePsaume 117
rubriquePsaume 118
rubriquePsaume 119
rubriquePsaume 120
rubriquePsaume 121
rubriquePsaume 122
rubriquePsaume 123
rubriquePsaume 124
rubriquePsaume 125
rubriquePsaume 126
rubriquePsaume 127
rubriquePsaume 128
rubriquePsaume 129
rubriquePsaume 130
rubriquePsaume 131
rubriquePsaume 132
rubriquePsaume 133
rubriquePsaume 134
rubriquePsaume 135
rubriquePsaume 136
rubriquePsaume 137
rubriquePsaume 138
rubriquePsaume 139
retour
rubriquePsaume 140
rubriquePsaume 141
rubriquePsaume 142
rubriquePsaume 143
rubriquePsaume 144
rubriquePsaume 145
rubriquePsaume 146
rubriquePsaume 147
rubriquePsaume 148
rubriquePsaume 149
rubriquePsaume 150
rubriqueEtrénes 1574
rubriqueChansonnettes
rubriquePsautier 1569
rubriqueMusique
rubriqueGlossaire métrique
 
Pour une translittération en orthographe standard, survolez l'initiale des vers !
pdfFichier pdf
métriqueAfficher métrique
métriqueLégende

SÉÔME .CXXXIX.

Toi, recherché m'as et connu, Seigneur Dieu., REÇÈRÇÉ m'as é konu, Siñör Diö.
As As connu qu'ai-fait ou assis ou sur pieds.konuÿ k'èã-fètã ùÂ asis ùÂ sur piés.
ÉÿEt tu l'as comprise de loin ma pensée. tu l'as konprìîze de lûiñ ma pansé^.
KaCar tu me tiens clos,r tu me tién_ klôsã,
5
JusJusqu'à mon marcher si je vais démarchant,k'aã mon marçér si je va^ démarçant,
JusJusqu'à mon coucher si je vais me couchant.k'aã mon kùÿçér si je va^ me kùÿçant.
TùsTous chemins tu sais que tenir je pourrais, çemins tu sèsã ke tenir je pùrrøz,
ÉiAins que d'y entrer.ns ke d'i antrér.
An En ma bouche un mot ne sera, que déjàma bùÿç' un môtã ne sera, ke dè^ja
10
TùtTout Seigneur le-sais. Et devant et derrière (Siñör) le-sès. É davant é darriér
TèlTel que suis, m'as fait. Et ta main daignas bien ke suis, m'as fèt. É ta méin déña^_ bién
Mettre dessur moi.treã desur mø.
MèrMerveilleuse est l'art : et plus haut que mon sens :vé£ö^z' è^_ l'art : é pluhôÎt ke mon sans :
RiéRien n'y puis. Mais où m'en irai-j'écartern n'ìÁ puis. Mèz ùÿ m'an irè-j' ékartér
15
Hors ton esprit ? Où, de devant ton aspect,Îr ton ésprit ? ùÿ, de davant ton aspètã,
ÈEst ce que fuirai ?Î_se ke fuirè ?
Si je monte au ciel, tu y es. En enfer,ý je mont' ôá siél, tu i ès. An anfèr,
KanQuand dresser mon lit j'y ferai, t'y voilà.t dresér mon lit j'i ferè, t'i vûla.
KanQuand de l'aube encore l'aile vite prendrais,t de l'ôÎb' ankôr l'éle vìîte prandrø^,
20
KaQuand je demeureraisnt je demùrrø
Sous le soir bien loin : et ta main m'y mènerait :ý_ le sør bién lûiñ : é ta méin m'i manrøt :
É tEt ta dextre main m'y menant m'y tiendrait.a dè^tre méin m'i menant m'i tiéndrøt.
Si je dis : l'obscur de la nuit me pourraý je dìþ : l'ôskur de la nuit me pù^ra
VoVoiler et couvrir :élér é kùvrir :
25
JùrJour soudain pour moi celle nuit deviendra : sùdéin pùr mø séle nuit deviéndra :
[f° 113 r°]
L'oL'ombre rien ne peut recéler devant toi.nbre rién ne pöt reselér davant tø.
KarCar la nuit te luit comme jour : le jour t'est la nuit te luit kome jùr : le jùr t'è^t
NuNuit, et la nuit jour.it, é la nuit jùr.
KarCar tu tiens à toi le dedans de mon coeur. tu tiéns aã tø le dedans de mon kör.
30
AnvEnveloppé tu m'as de ma mère nourrilopé tu m'as de ma mèreã nùrri
DanDans le ventre encore. Le miracle qu'as fait !_ le vantr' ankôr. Le mirakle k'a^_ fèt !
Pource te louerai.rse te lù^rè.
MèrMerveilleusement je me trouve formé !vé£özemant je me tröve fôrmé !
MèrMerveilleux tes faits, que mon âme sait bien !vé£ös tè_ fèsã, ke mon a^me sètã bién !
35
PaPas un os des miens ne te fut caché, lorsýz uÂn ôsã dè_ miéns ne te fut kaçé, lôrs
K'Qu'en cachette encorean kaçéÂt' ankôr
J'iJ'y prenais mon être, et que tu me formas prenø moÂn è^tr', é ke tuÿ me fôrmas
D'öD'oeuvre bien exquis, façonné de bel artvre bién éskis, fasoné de bèl art
An En la terre en bas. Et tout manque (?) tes yeuxla tèrr' anbas . é tùmanke tèz iö^s
40
Lors me regardaient.rs me regardø^t.
É dEt dedans ton livre tout écrit au longedan_ ton livre tùt éÿkrit ôlong
DèsDès devant était ce qu'après se forma_davant étøt se k'après se fôrma
ParPar le cours des jours : et ne s'en fallut pas le kùrs dè_ jùrs : é ne s'an falut pas
UnUn de tous ces jours. de tùsè_ jùrs.
45
ÔÊOh que Seigneur Dieu tes avis me sont chers ! ke Séiñör Diö tez avis me sont çiérs !
ÔÊOh qu'étant sommés ils se montent beaucoup ! k'étant soÂmés i se montet beôkùp !
Lè_Les voulant compter le dénombrement fait vùlant kontér le dénonbremant fètã
PaPasse le sablon.sse le sablon.
ÔáAu réveil encore je me trouve avec toi. révè£ ankôr je me tröv' avèk tø.
50
ÔÊOh si les méchants, Sire Dieu, tu occis ! sìÁ lè_ méÂçans, SìÁre Diö, tu ôksis !
Loin de moi tous ceux qui se plaisent au sang.iñ de mø tùsös ki se plè^zet ôá sang.
BlBlasphémé ils ontasfémé ilz ont
KonContre toi. Ton saint nom ils ont méprisétre tø. Ton séint nom il ont méprìþzzé
[f° 113 r°]
Ös Eux tes ennemis. Et ne hais-je pas ceuxtez annemis. É ne hè-je pas sös
55
Qui te sont haineux ? Que ne fusse fâcheux,ý te sont héinös ? Ke ne fusse fa^çös,
VVers-qui te haïra ?èÎr-ki te hèra ?
AnnEnnemi, parfait ennemi je leur suis :emìþ, parfèt anemi je lör suis :
Ös Eux mes ennemis. Et recherche moi, Dieu :mez annemis. ÉÂ reçèrçe mø, Diö :
ÉÿEt connais mon coeur, et m'éprouve : et vois bien konø mon kör, é m'épröv': é vø bién
60
TToute ma pensée.ùýte ma pansé^.
Vise bien par tout si tracé tu verrasÎze bién par tùt sìÁ trasé tu vèras
Un Un chemin d'erreur qui t'offense dans moi.çemin d'èrrör ki t'ofanse dan mø.
É dEt du siècle lors mène-moi traversantu siékle lôrs méne-mø travèrsant
PaPar le chemin droit.r le çemin drøtã.
Mètre : Strophe saphique.

Variantes et remarques :
v. 54 : Le premier n de annemis est suscrit.
v. 63 : marqué d'un astérisque, qui semble renvoyer à la version alternative : É me kondui lôrs du sièækl' avûié.
v. 64 : marqué d'un astérisque, qui semble renvoyer à la version alternative : Dan_ le çemin drøt.