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métriqueLégende

XLVII.

1.
ÔOh la force qu'elle eut, quand je perdis mon coeurÅ la fôýrse k'èÿl uÿt, kaÿnt je pèÿrdìÁ moÿn köÿr
ÔAu dedans de son fort ! Sur ma raison aucunà deÂdaÿns de soÿn fôýrt ! Suÿr ma rèÿzoÂn ôýkuÿn
BlBlâme ni fort ne soit mis : nul ne l'accuse d'erreur :aÏme nìÁ fôýrt ne søýtã mìþs : Nuÿl ne l'aÂkuÏze d'èÿrröÿr :
JeJe n'en reçus trahison : mais l'ennemi la força.À n'aÿn reÂsuÿ traÂÍÆzzoÿn : Mèÿs l'aÂneÂmìþ la fôýrsaÿ. <·
2.
5
SanCent amours, non un seul, mille traits de ses yeux,t amùrs, non un söl, Mille trèsã de sèz iös,
MilMille feux élancés, font la brèche à mon fort.le fös élansés, font la brèç' a mon fôrt.
GraGrâces attraits et beautés vont à l'assaut à monceaux.ssez atrèsã é beôtés vont a l'asôÎt a monseôs.
LörLeur chef c'était son esprit qui cette force poussait. çèf s'étøt son Ésprit kìþ séte fôrse pùssøt. <·
1.
K'Qu'eût valu résister ? Faible tôt me rendisuÏt vaÂluÿ réÂzìþstéÿr ? føýble tôÏt me raÿndìþ
[f° 346 v°]
10
AÀ ce gentil esprit chef de tant de beautés.ý se jaÿntìÁl éÿsprìþt çèÿf de taÿnt de beôýtéÿs.
IIl me retient m'ayant pris, me tient et mène à son gréýl me reÂtìéýnt m'aÂiaÿn_ prìþs, me tìéýnt é méìýn' aÂsoÿn gréÿ ·><·
2.
TùtTout pouvoir cet esprit tout pouvoir a sur-moi. pùvør set ésprit tùt pùvør a sur-mø.
ÔrOr ayant à souffrir tant et tant de tourment, aiant a sùÿfrir tant é tant de tùrmant,
L'L'heur que ce m'est de languir avec si juste raisonör ke se m'è^t de langir avèk si juste rèzon ·><·
Mètre : Tous les vers sont asynartètes, répartis en deux formes strophiques différentes. Dans les deux premières strophes, on a successivement :
  • Deux asynartètes associant deux dimètres trochaïques cadencés
  • Un asynartète associant deux dimètres choriambiques cadencés
  • Un asynartète associant un dimètre iambique cadencé et un dimètre choriambique cadencé.
Dans les deux strophes suivantes (également numérotées 1 et 2), on a successivement :
  • Deux asynartètes associant deux dimètres trochaïques cadencés
  • Un asynartète associant un dimètre choriambique cadencé et un dimètre iambique cadencé.


Variantes et remarques :
vv. 1 et 2, problème intéressant d'interprétation des accents : les deux ô qui commencent chacun de ces deux vers sont surmontés d'accents qui ont à peu près la même inclinaison et sont à peu près parallèles au corps du l. Néanmoins, le second est nettement plus à droite, ce qui pourrait signer un accent grave, ceux-ci étant fréquemment déportés vers la droite. D'autre part, le ô du v. 1 correspond manifestement à l'interjection oh ! alors que celui du v. 2 correspond au déterminant au, que la pratique Baïf distingue assez régulièrement en coiffant le premier d'un accent aigu et le second d'un accent grave. Il est donc tentant, et probablement adéquat, d'interpréter le premier de ces accents comme aigu et le second comme grave.