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métriqueLégende

LIIII.

DeDepuis cet amour violent qui est maître de mon coeur,Àpuìýs seÂt aÂmùÿr vìÁoÂlaÿnt kìÁ èÏt mèÏtre de moÿn köÿr,
Ni plus le jour me semble jour, ni plus la nuit ne m'est nuit.À pluÿs le jùÿr me saÿnble jùÿr, nìÁ pluÿs la nuìýt ne m'èÏ_ nuit.
ÔAu clair rayon du beau soleil la noire ombre ne fuit plus :à klèÿr raÂìoýn du beôý sùÂlèÿ£ la nøýr' oÿnbre ne fuìý_ pluÿs :
PlPlus de la nuit le voile noir n'ôte du jour la clartéuýs de la nuìýt le vøýle nøýr n'ôÏte du jùÿr la klèÿrtéÿ ·><·
5
SoSoit jour soit nuit ma belle tient dans l'astre aimé de ses yeux,èýt jùÿr søýt nuìýt ma bèÿle tìéýnt daÿn l'aÿstr' éÂméÿ de sèÿz ìöýs,
ÉÂEt mes ténèbres et mon jour, qu'elle mène tout partout. mèÿ_ téÂnèÿbreÂs éÿ moÿn jùÿr, k'èÿle méìýne tùÂpaÿrtùÿt. <·
KaQuand ses yeux pleins d'amoureux feu refuiront de devant moiýnt seÂz ìöýs pléìýns d'aÂmùÂröÿ_ föÿ reÂfuìýroÿnt de daÂvaÿn_ møý
[f° 348 v°]
Bien que ce fût en plein midi, la nuit obscure verrais :éýn ke se fuÏt aÿn pléìýn mìÁdìþ, la nuìýt ôýskuÂre vèÿrøý :
KaQuand ses yeux pleins d'amoureux feu voudront luire dessur-moi,ýnt seÂz ìöýs pléìýns d'aÂmùÂröÿ_ föÿ vùÂdroÿnt luìýre deÂsuÿr-møý,
10
Un beau clair net et serein jour en plein minuit je verrain beôý klèÿr nèÿtã é séÂréÿn jùÿr aÿn pléìýn mìÁnuìýt je vèÿrèÿ ·><·
Mètre : Baïf détaille du début à la fin le schéma de ce poème particulièrement libre. Tous les vers ont quinze syllabes, avec césure après la huitième. Baïf les analyserait probablement comme des tétramètres cadencés, en prenant comme référence un mètre de quatre syllabes (comme pour les vers ioniques, choriambiques ou antispastiques par exemple). Les substitutions sont tellement libres qu'on ne peut guère être plus précis dans la qualification.

Variantes et remarques :
v. 6 : au-dessus de éÿ moÿn jùÿr, un micron semble avoir été corrigé en macron.