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métriqueLégende

Vèrs Priapiéns.

X.

LaLas ! Ce n'est que songe le bien qu'en mon âme je conçois !ýs ! se n'èÏt ke soÿnje le bìéýn k'aÿn moÂn aÏme je koÿnsøý !
TrTrompeur songe qui me décois d'ombre fausse pour un bien.oýnpöÿr soÿnje kìþ me deÂsøýs d'oÿnbre fôýsse pùÂr uÿn bìéýn.
Le Le bien est mensonge, le mal c'est du vrai mal assuré,bién è^t mansonje, le mal s'è^t du vrè mal asöré,
LôrLorsque l'âme veille le plus dans le corps qui ne dort pas.ke l'ame vèÌ£e le plus dan le kôrs kìÁ ne dôr_ pas.
5
S'C'est vrai songe puis que le bien fuit devant que se montrer.èÎt vrè sonje puis ke le bién fuit davant ke se montrér.
NonNon mensonge, puis que le mal quand je veille me poursuit. mansonje, puis ke le mal kant je vè£e me pùrsuit.
ÉlaHélas, pour quoi par son éveil le sens n'oit-il et voit-ils, pùr kø par son évè£ le sans n'øt-il é vøt-il
Se Ce qu'en dormant l'âme séduite oit et voit représenté ?k'an dôrmant l'a^me séduit' øtã é vøtã reprézanté ?
LaLa malheureuse condition de mes yeux, qui étant closÀ maÂluÂröÿze kondision de mèz iös, ki étant klôs
10
Voient l'heur feint, voient ouverts une vraie malheurté.ìîet l'ör féint, vøìîet ùvèrs uÿne vrè^ieæ malurté.
Le Le somme flatteur paix promettait ou bien trêve sinon paix,some flatör pèsã prometøt ù bién trève sinon pès,
MèsMais soudain le triste réveil toute guerre m'apportait. sùdéin le triste révè£ tùÿte gèrre m'apôÊrtøt.
Le Le somme bénin plein de soulas m'abusait décevamment,some bénin pléin de sùlas m'abuzøt désevanmant,
MèsMais le triste éveil douloureux s'éloignait de toute erreur le trist' évè£ dùlùrös s'élûiñøtã de tùt' èrrör ·><·
15
PuiPuis qu'au dormir j'ai toute joie, au réveil tout-déplaisir,s k'ôá dôrmir j'è tùte jøÎ', ôá révè£ tù-déplèzir,
[f° 356 r°]
Ke Que dormir je pusse à-souhait sans jamais réveiller plus !dôrmir je puss' a-sùhèt san jamès révé£ér plus !
ÔÊOh très heureux les animaux qu'un sommeil appesanti trèz örös lèz animôÎs k'un somè£ apezanti
Six mois durant tient assoupis sans jamais épanir l'oeil.Î_ møs durant tiént asùpis san jamès épanir l'ö£.
KonComparer ne faut le sommeil au trépas, ni l'éveil fauxparér ne fôÎt le somè£ ôá trépas, nìÁ l'évè£ fôÊs
20
ÔáAu vivre doux : moi l'éprouvant au rebours, ne l'avouerai : vivre dùs : mø l'éprùvant ôá rebùrs, ne l'avùrø :
KanQuand je veille mort je me sens, quand je dors je me sens vif.t je vè£e môrt je me san, kant je dôr je me san vif.
Douce douce mort si tu es ressemblant à ce dormir,Îse dù^se Môrt si tu ès resanblant a se dôrmir,
FèrFerme douce mort à jamais la paupière de mes yeuxme dù^se Môrt ajamès la pôpiére de mèz iös ·><·
Mètre : Baïf qualifie ce vers de priapien. Toutefois, le premier membre ne présente jamais un glyconique canonique et lui préfère diverses substitutions. On retrouve, de manière plus rigoureuse, un phérécratéen au deuxième membre.