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Légende

MìMisérable moi, quelle ardeur me vient ravir tous mes esprits ?ÀzéÂraÿble møý, kéÂl' aÿrdöÿr me vìéýnt raÂvìþr tùÂmeÂz éÿsprìþs ?

KQue fais-je ? Où suis-je ? Comment se faiteÀ fèÿ-j' ? ù suìý-je ? koÂmaÿn^_ se fèÿt

K'Qu'en mon malheur vive obstiné ?aÿn moÿn maÂlöÿr vìÁv' ôýstìÁnéÿ ? <·

MilMille fois amour m'assaillant de forse et cautèle a-tâchée føs Amùr m'asa££ant de fôrs' é kôtél' a- ta^çé

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MeMe faire sien : et je m'en riais : fère sién : é je m'an riøÎ :

TaTant j'ai tenu-fort contre lui.nt j'èã tenuÿ- fôrt kontre lui. ·><·

Ù sOù s'en est allé ce grand coeur ? Où es tu douce liberté ?'an è^t alé se gran kör ? Ù è^_tu dù^se libèrté ?

KéQuel astre, ou quel malheureux désirl astr', ù kèl malurös dezir

S'S'en vient troubler mon sens meilleur ?an viént trùÂblér mon sans mi£ör ? <·

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UÀUne sage raison en moi tenait la place de mon coeur,ne saÿje rè^zon an mø tenøt la plasse de mon kör,

É Et l'ennemi s'en allait chassél'annemìþ s'an aløtã çasé

SaSans un nouveau renfort qui vintnz un nùveô ranfôrt ki vint ·><·

KélQuel était si fort ce renfort venant soudain qui me força ; étøtã si fôrt se ranfôrt venant sùdéin ki me fôrsa ;

KoComment se fait que si tôt le perdmant se fètã ke si tôÎt le pèrd

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RèRaison, quittant où moins doutait ?zon, kitant ù mûins dùtøtã ? <·

L'aL'assurance perd le vaillant : la nonchalance l'assuré.suranse pèrd le va££ant : la nonçalanse l'asöré.

ReRepos et paix et ton aise doux,pôs é pèsã é ton è^ze dùs,

PPauvre âme t'ont mis en malheurôÎvr' a^me t'on^_ mis an malör ·><·

Mètre : Strophe de trois vers dont le premier est un tétramètre ionique du mineur rebrisé et les deux suivants sont des dimètres iambiques.

Variantes et remarques :
v. 1 : le dernier mot est rejeté à la ligne.
v. 13 : la dernière syllabe est rejetée à la ligne.