DICTIONNAIRE
Jean-Antoine de Baïf
Avertissement
Introduction
Psautier 1573
Etrénes 1574
Chansonnettes
Livre I
Livre II
Livre III
Chanson 1
Chanson 2
Chanson 3
Chanson 4
Chanson 5
Chanson 6
Chanson 7
Chanson 8
Chanson 9
Chanson 10
Chanson 11
Chanson 12
Chanson 13
Chanson 14
Chanson 15
Chanson 16
Chanson 17
Chanson 18
Chanson 19
Chanson 20
Chanson 21
Chanson 22
Chanson 23
Chanson 24
Chanson 25
Chanson 26
Chanson 27
Chanson 28
Chanson 29
Chanson 30
Chanson 31
Chanson 32
Chanson 33
Chanson 34
Chanson 35
Chanson 36
Chanson 37
Chanson 38
Chanson 39
Chanson 40
Chanson 41
Chanson 42
Chanson 43
Chanson 44
Chanson 45
Chanson 46
Chanson 47
Chanson 48
Chanson 49
Chanson 50
Chanson 51
Chanson 52
Chanson 53
Chanson 54
Chanson 55
Chanson 56
Chanson 57
Chanson 58
Chanson 59
Chanson 60
Chanson 61
Chanson 62
Chanson 63
Chanson 64
Psautier 1569
Musique
Glossaire métrique
Pour une translittération en orthographe standard, survolez l'initiale des vers !
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Légende
XLVI.
Tan
Tant que le jour est long je me plains : si la nuit se répandant
t ke le jùÿr è^_ long je me pléiñ : Si la nuit se répandant
Su
Sur les humains malheureux mène l'oubli du travail,
r lez uméins malurös méine l'ùblìþ du trava£,
Plé
Plein de travaux me trouvant, je ressens mes peines redoubler :
in de travôÎs me trùvant, je resan mè_péines redùblér :
La
Larmoyant soupirant, j'use le temps qui se perd.
rmûiant sùpirant, j'u^ze le tans ki se pèrt.
5
Las
Las ! Mes yeux en triste liqueur se répandent, et mon coeur
! mèz iös an triste likör se répandet, é mon kör
Fo
Font en deuil ! Je me vois pis que tout autre animal !
nt an dö£ ! Je me vø pis ke tùt ôÎtr' animal !
Kar
Car je me meurs des traits de l'amour dans l'âme traversé,
je me mör dè_trèsã de l'amùr dan l'a^me travèrsé,
Lo
Loin de repos et de paix, loin de tout aise banni.
éiñ de repôsã é de pèsã, lûiñ de tùt è^ze banìþ.
Plu
Plus l'erreur d'autrui je déplore et lamente que mon mal :
s l'èrrör d'ôtrui je déplôr' é lamante ke mon mal :
10
Pa
Par qui ressemble ma vie mieux qu'à la vie à la mort.
r ki resanble ma vìî miös k'a la vìî a la môrt.
Mès
Mais, ce qui plus me déplaît, une pourrait seule me sauver,
, se ki plus me déplè^t, uÂne pùÿrøtã söle me sôÎvér,
Ki
Qui gracieuse me voit en feu, et point ne l'éteint.
grasiöze me vøtã an föÂ, é pûin_ ne l'étéint.
Un
Un seul doux confort me demeure, qui trompe tout ennui,
söl dùs konfôrt me demöre, kìÁ tronpe tùt annui,
K'
Qu'il vaut mieux se douloir d'elle, que d'autre jouir
il vôÎt miös se dùlør d'èle, ke d'ôÎtre jùìår ·><·
Mètre :
Dactylique. Distiques élégiaques.